Il y a quelques semaines, la NARA (les Archives nationales américaines) a publié un rapport sur la blockchain. Ce rapport est le résultat d’un projet de recherche mené en 2018 qui avait pour objectif de :
- Comprendre ce qu’est la blockchain ;
- Etudier ses usages au niveau de l’administration fédérale ;
- Discuter d’une potentielle utilisation dans le domaine du records management.
Nous vous proposons en deux billets les principales idées à retenir de ce rapport.
Qu’est-ce que la blockchain ?
La première partie du rapport est consacrée à une description de la blockchain, tant du point de vue conceptuel que du point de vue technique.
Du point de vue conceptuel, le rapport rappelle que la blockchain, ou technologie de registres distribués, est une base de données partagée, répliquée et synchronisée entre différentes parties prenantes. Le blockchain se distingue principalement des autres systèmes de registres par le fait que la source de confiance est décentralisée et non portée par un seul acteur.
Du point de vue technique, la blockchain est composée de blocs d’informations dits chaînés car chaque bloc contient le hash (une empreinte calculée par un algorithme) du bloc précédent. Ce mécanisme permet de garantir l’intégrité de tous les blocs d’information conservés dans la blockchain.
Le rapport détaille également les différents types de blockchains (publique, sur autorisation, privée) ainsi que les principales plateformes et technologies utilisées, telles que Bitcoin, Ripple, Ethereum ou Hyperledger et évoque rapidement les Smart Contracts, ces protocoles informatiques qui facilitent, vérifient et exécutent la négociation ou l’exécution d’un contrat.
Usages de la blockchain au niveau du Gouvernement fédéral
Au niveau du Gouvernement fédéral américain, une plateforme sur les technologies émergentes recense différentes initiatives autour de la blockchain et évalue la pertinence de cette technologie en fonction des cas d’usage.
Globalement, dans le domaine de l’administration, les initiatives autour de la blockchain en sont encore au stade de l’étude ou du pilote. Le domaine privé est plus avancé avec des implémentations dans le domaine des transactions financières, de la gestion des chaînes d’approvisionnement ou de la santé.